Les seigneurs de Wannehain

LES “DE WANNEHAIN”

Dés le XIIème siècle apparaît une famille noble, portant le nom de la terre de Wannehain, que l’on retrouve tout au long du Moyen-Age. On sait peu de choses sur cette famille et on manque d’éléments pour établir la généalogie de ses membres, mais ce nom est cité à diverses reprises dans plusieurs cartulaires, notamment dans celui de l’abbaye de Cysoing, ainsi que dans les chirographes détenus aux archives générales de Belgique à Bruxelles.

GILLES DE LA CESSOIE

En 1465, la seigneurie de Wannehain appartient à Gilles de la Cessoie. On ne sait comment ce dernier est entré en possession de la seigneurie de Wannehain. Aucun élément ne permet de conclure à l’existence d’un lien de parenté ou à une alliance entre les familles De Wannehain et De la Cessoie. On peut supposer que la seigneurie de Wannehain a été achetée par Gilles de la Cessoie, faute d’héritiers dans la famille De Wannehain, à moins que ces derniers n’aient perdu tout droit à posséder la seigneurie.

LES SEIGNEURS DE LANDAS

Par leur mariage, les filles de Gilles de la Cessoie, Jeanne et Marguerite, vont porter la seigneurie de Wannehain dans la Maison de Landas ; une famille très ancienne dont les membres au XIème siècle figuraient parmi les plus nobles du pays.

LA FAMILLE D’ENNETIERES

Le 18 octobre 1638 en l’église Saint Etienne à Lille est célébré le mariage de Charles Philippe d’Ennetières et de Catherine Louise Landas. Par ce mariage, la seigneurie de Wannehain est portée dans la famille d’Ennetières.

LES COMTES DE LALAING

En 1712, la seigneurie de Wannehain devint la propriété des comtes de Lalaing. C’est une famille très ancienne dont l’origine remonte au XIIème siècle et qui a joué un rôle important dans l’Histoire, surtout au XVIème siècle. On compte dans cette famille douze chevaliers de la Toison d’or, trois stathouders de Hollande et sept grands baillis de Hainaut. Les comtes de Lalaing perdirent tous leurs droits et privilèges seigneuriaux à la Révolution de 1789, mais ils purent conserver l’intégralité de leurs biens. A la fin du XIXème siècle, ils étaient encore propriétaires à Wannehain de plus de 115 hectares de terres, bois, prés, viviers et maisons.